Une sorte de Zoro ou Robin des Bois vient "au secours" d'une famille dans le malheur d'une fermeture d'usine. Le problème étant qu'il s'agit d'un documentaire et donc d'une famille de la vraie vie, comment va-t-elle vivre, survivre à l'après d'une telle exposition. L'auteur qui d'une manière ostentatoire se met en scène au début du film dans une salle de bain exigüe pour prouver son niveau de vie modeste chercher de cette manière à se dédouaner d'une telle démonstration. Il est des individus qui se nourrissent du malheur du peuple en apportant du rêve sachant que ce rêve sera forcément déçu, apanage des extrêmes qui n'existent que par cette malhonnêteté intellectuelle. Bien sûr les bobos se réjouiront de l'infiniment petit camouflet porté à la famille d'un des plus grands groupes français, dont la réussite ne doit bien sûr qu'à ce genre de pratique induite directement par le capitalisme. Ce film m'a fait mal...