Les robes suspendues
Sous influence directe du cinéma d’Ingmar Bergman, en ce qu’il cite presque au plan près Det sjunde inseglet sorti quatre ans auparavant – lorsque la célébration de la noce, dans l’auberge, est...
le 8 déc. 2024
[Notes pour mémoire :]
L'esthétique se développe avec l'action dramatique.
Manichéisme du noir et blanc parfaitement assumé, avec progression des éblouissements et des contrastes. Chaux vive du couvent, suie de l'auberge.
Scène de la rencontre qu'on pourrait appeler "généalogique" de Suryn, le prêtre exorciste, avec le rabbin juif (même acteur), face à face avec sa face cachée ( sa propre face ); le prêtre se voit ouvrir ses propres "fonds" et les refuse comme siens avant de sombrer dans les effluves sensuelles du couvent...
Soeur Margareth en double civil et radieux de soeur Jeanne, trompée et quittée également par un démon.
Immersion dans un monde d'anges et de démons, langage de l'intériorité projeté à l'extérieur : la force tellurique du film, "exorcistique".
Mise en scène elliptique où l'abstraction temporaire qui peut résulter de ces soeurs de blanc vêtues dans un monde gris sinon noir est une réalité condensée des élans soudain libérés de leur supérieure.
Décor parfaitement topologisé, embrassé par le spectateur.
De l'auberge au couvent et vice versa.
Créée
le 13 sept. 2015
Critique lue 436 fois
D'autres avis sur Mère Jeanne des anges
Sous influence directe du cinéma d’Ingmar Bergman, en ce qu’il cite presque au plan près Det sjunde inseglet sorti quatre ans auparavant – lorsque la célébration de la noce, dans l’auberge, est...
le 8 déc. 2024
Adaptation d'un livre lui-même tiré d'un fait divers réel survenu en France, transposé en Pologne, Mère Jeanne des anges est un petit joyau qui ravira les amateurs de cinéma austère. Deux lieux : une...
Par
le 21 avr. 2020
[Notes pour mémoire :] L'esthétique se développe avec l'action dramatique. Manichéisme du noir et blanc parfaitement assumé, avec progression des éblouissements et des contrastes. Chaux vive du...
Par
le 13 sept. 2015
Du même critique
Revu récemment le 6 juillet 2011 sur écran d'ordinateur mais surtout le 18 et le 20 mai 2014, en salle. Toute la grandeur du film ne m'est apparue d'ailleurs que sur grand écran... en projection...
Par
le 12 sept. 2015
12 j'aime
Film masculin au possible, proche de la grossièreté souvent et pourtant porté par la grâce du jeu... Cavalier réussit un pari unique, celui d'une collaboration étroite avec ses acteurs qui, si mes...
Par
le 2 oct. 2015
11 j'aime
La vraie comédie est-elle évangélique ? C'est ce que semble prouver (ou vouloir montrer) le Fils de Joseph. En quoi ? En résistant à l'appel du meurtre, du règlement de compte. Comment ? Au lieu de...
Par
le 8 mars 2016
10 j'aime
1