Cet immeuble est aussi glauque que celui de Delicatessen de Jean-Pierre Jeunet. Il y a une valise pleine d'argent et tous les habitants veulent se l'accaparer. Ça m'a fait l'effet de zombies. Ce ne sont plus des êtres humains. De les voir vouloir de force s'introduire dans cet appartement, on dirait des zombies.
Bien sûr, de la Iglesia dénonce la cupidité de ces gens même si, apparemment, ils ont de bonnes raisons de vouloir cet argent. Il n'empêche. Ce sont de grands malades quand on voit les méthodes employées. de la Iglesia rajoute une bonne couche d'humour absurde (le gosse déguisé en Power Rangers, le benêt en Dark Vador, le lit à eau) et ça les rend tous et toutes aussi grotesques que dangereux. C
omme il y a énormément de dialogues, que c'est très bavard, la lassitude a pu m'envahir. Chez de la Iglesia, ça part souvent dans tous les sens. Cela dit, ce tas de billets et Julia, tu as quand même envie de savoir ce qui va leur arriver. Quant aux autres, ils sont bons pour l'asile.