Berlin partagé en deux, c'est sur ce terrain que se livre une bataille d'espions. La mission que se voit confier Harry doit aider à exfiltrer un militaire communiste. Pendant ce temps des agents israéliens eux cherchent à coincer un nazi qui a planqué des sous en Suisse. Si l'histoire ne manque pas de rebondissements, le rythme donné par Hamilton n'a rien de passionnant, c'est même assez soporifique. Michael Caine incarne ce personnage au ton ironique et ça fonctionne. Ce qui marche bien moins ce n'est ni les personnages, ni les acteurs, mais bien ce manque d'élan que propose le réalisateur. Hamilton laisse couler son histoire sans sembler rien faire de plus. Tout le monde se croise et s'entrecroise à l’intérieur du récit, mais ça n'apporte rien de plus, ça reste plat. Pour ne pas dire bien trop plat. On aurait apprécié que le reste soit à l'image de cet Harry Palmer, c'est à dire plus piquant et surtout moins passif devant les événements.