Daniel (Martin Loeb) vit chez sa grand-mère (Jacqueline Dufranne) à Pessac en Gironde, jusqu'à ce que sa mère (Ingrid Caven) vienne le chercher pour qu'ils habitent ensemble à Narbonne, où elle vit avec son concubin (Dionys Mascolo). Le premier point à souligner est que beaucoup de scènes n'ont pas d'enjeu scénaristique. Par exemple, Daniel fait des attouchements à une fille dans une église, puis elle part et on n'en reparle jamais. C'est très étrange, j'ai pas le souvenir d'avoir vu ça dans un autre film, c'est plutôt intéressant et un geste esthétique radical. Le seul problème c'est qu'à force de répéter ce genre de scènes, on a un peu l'impression qu'il ne se passe rien pendant 1h58. Le visionnage a été un peu pénible, même si c'est éclairant pour moi qui ai 23 ans de voir un peu ce qu'était la vie en Gironde dans les années 50. Difficile de juger le niveau de Martin Loeb, qui finalement est extrêmement passif dans le film et se contente souvent de regarder autour de lui.