Dès son arrivée à la gare, un petit comptable qui débarque à Los Angeles se fait enlever sa petite fille par des ravisseurs prétendant qu’ils la lui rendront s’il assassine le gouverneur de Californie. En pleine campagne de réélection, celle-ci séjourne dans un hôtel de luxe grouillant de sécurité, où elle doit naviguer pour la journée entre colloques et discours publics. Les complotistes arment notre héros et lui ordonnent d’exécuter sa besogne dans l’heure et quart qui suit, profitant des agitations médiatiques.
En dehors de cette stratégie tortueuse et pour le moins hasardeuse de la part des bandits, on a des services de sécurité plus bas que tout, une corruption caricaturalement généralisée, des criminels d’une maladresse qui frôlent l’hilarité, le groom, la femme de ménage et le cireur de chaussures qui deviennent des héros avertis, sans parler du protagoniste mû finalement en vengeur et en tireur de talent.
L’ambition du film se résume donc à un divertissement léger, à une action qui se laisse voir quand même les soirs où on est fatigué, et qui présente la particularité de se dérouler en temps réel, soit une heure et demie sans souffle ni pause.