L'ouverture du film bien que lente est assez puissante et efficace et donne le ton pour la suite. Ce n'est qu'une mise en bouche.
Il y'a cette influence très malsaine qui s'inspire un peu des premiers films de James Wan sans pour autant tomber dans la gratuité comme peuvent l'être par exemple les films de Eli Roth qui s'attardent sur le coté gore à l'image des tortures porns. La le coté contemplatif de l'horreur est presque justifiable car la réalisation frôle la perfection de part son scénario, un petit bijoux mais surtout une ambiance réussite qui met mal à l'aise et qui est aussi pesante, très pesante même, tout ça dans un cadre majestueux et onirique et puis il y a la tension qui augmente à mesure que le film déroule.
Le point que j'apprécie c'est la transposition du bien et du mal qui se retrouve totalement floué, car on nous habitue pas à cela. L'obscure devient lumière est pourtant c'est pas signe de délivrance.
Le faite de regarder Midsommar tournée quasiment dans sa totalité en plein soleil nous fait perdre cette notion de temps dans le film et le coté prévisible est bien plus difficile à discerner.
c'est comme un négatif des codes de l'horreur
Ari Larter réinvente les codes de l'horreur et va plus loin que Wan dans le malaise, je suis ressortie de cette expérience avec un immense mal être, signe que le résultat qu'il a cherché est réussi.
C'est son point d'orge, déjà avec Hérédité il avait amené un certain renouveau en mélangeant habilement drame et horreur mais cette fois il le ramène plus brillamment et surtout à son paroxysme pour son Midsommar. On notera également cette influence assez forte avec The Wicker Man.
Avec seulement deux long métrage il a déjà imposé son style et devient une référence du genre.