Une moitié de 10 pour un avis littéralement mitigé.
On retiendra tout d’abord les décors. Le film évolue dans un cadre visuel impressionnant et témoignant d’une réelle recherche artistique. Ensuite les personnages et les acteurs. On est rapidement pris dans l’histoire, on se pose des questions, et on (en tout cas pour ma part) découvre une Florence Pugh plus que convaincante.
Mais passée une bonne moitié du film, les schémas se répètent, on commence à s’ennuyer et les réponses ne viennent pas.
Dommage, donc, l’idée était là, le thème sortait de l’ordinaire, et les décors sont plus que réussis. Mais n’en déplaise à Ari Aster, il faut plus que des rites saugrenus (frôlant parfois la gêne) et des chansons loufoques pour créer une vraie intrigue.
Je ne sais donc pas si je suis passé à côté du film, ou si le scénario est juste très creux (ce dont je suis hélas convaincu) mais Midsommar, bien qu’ayant attisé une vive curiosité, m’a grandement laissé sur ma faim.
A voir pour passer le temps, mais je conseillerai de ne pas avoir de grandes attentes quant à l’intrigue.