Après Hérédité et son cauchemar domestique, Ari Aster déplace son univers horrifique vers la lumière et la félicité d'une communauté de gentils hippies. SOLD !
Encore une fois la réalisation est excellente, elle installe une ambiance subtile et insidieuse au fil des cérémonies étranges que subissent les méchants visiteurs. Les acteurs sont ok, à part pour Florence Piugh qui porte le film sur ses épaules du début jusqu'à la fin, car c'est avant tout un film sur son parcours à elle.
Et ce n'est que tard que j'ai compris ça, un peu assommé par un déluge de violence assez racoleuses et de critiques peu subtiles sur l'appropriation culturelle. Je nageai dans le film sans trop me préoccuper du sens profond, de l'intention.
!!!SPOILER!!!
Et puis arrive le plan de fin, sur ce sourire terrifiant et jubilatoire d'une femme qui a trouvé son nouveau foyer, loin de l'individualisme qui lui a fait tout perdre. Ce plan de fin justifie selon moi le visionnage de tout le film, et est un moment de pur cinéma.