Deux ans après son premier succès « Hérédité », Ari Aster remet le couvert avec son nouveau bébé « Midsommar ». Les thèmes abordés sont certes très similaires, mais le scénario ainsi que les messages eux diffèrent.
Parfait mélange entre enfer et paradis, la réalisatrice nous plonge dans une œuvre pour le moins originale. On ressent bien les émotions par les jeux des acteurs qui sont excellents et très nuancés (on pardonnera le surjeu de Will Poulter). Sans rentrer dans les détails, la descente aux enfers de l’héroïne et le manque d’humanisme de cette secte concorde parfaitement avec l’image de nouvelle famille et de nouvel espoir qu’elle trouvera.
Un film choc, qui nous marque par ses scènes assumées et très claires pour un fond aussi sombre, et c’est ce contraste qui dérange. Ça fait du bien.