Axelle Laffont est un électron libre. Plus effacée depuis ces dernières années (elle avait une pastille dans la dernière édition du Grand Journal, qui n'a hélas pas duré bien longtemps), j'ai d'excellents souvenirs de ses interventions, folles et décalées à la grande époque CANAL +. C'est donc avec curiosité que je suis allé découvrir MILF, son premier film, où elle partage l'affiche avec deux superbes actrices , Virginie Ledoyen et Marie-Josée Croze.
Là où l'actrice réalisatrice aurait pu dynamiter la comédie française avec son sujet sexué, son casting féminin en livrant une fable mordante, il n'en est jamais rien; MILF est plat, mou et téléphoné de bout en bout. Surtout lorsque le générique s'affiche et que l'on peut y trouver les noms de Jonathan Cohen et Jean François Halin au scénario, on se demande où est passée cette réunion de talents, de personnalités lorsque l'on assiste impuissant à ce film de vacances qui ne décolle jamais, jamais ni ré haussé par son humour ni par sa mise en scène, purement usuelle.
L'ennui pointe alors, et chacune des tentatives du film de nous garder éveillé échoue ; ses affrontements entre générations sont à côté de la plaque et tout ce qu'il s’entreprend à dépeindre semble cruellement fade. MILF résonne alors définitivement VIDE.