Après la séance du dimanche soir sur France 2, on peut dire nettement que ce quatrième film est à part par rapport à la trilogie connue avec les acteurs suédois Noomi Rapace et le regretté Michael Nyqvist.
L'ambiance du film est très james bondienne, plus calibrée dans l'action nerveuse et précise avec un enjeu mondial pour le contrôle sur les armements nucléaires sur lesquels un groupuscule tente de mettre ses mauvaises mains dessus. Lisbeth Salander, sous les traits cette fois de l'actrice britannique, Claire Foy, est reliée une fois de plus à une affaire d'ordre familiale, après la confrontation face à un père digne des pires pourritures.
Le film est efficace, la trame est carrée, peut-être trop carrée justement. Le personnage principal, sous son allure punk, est certes vraiment très intelligent et organisé au point de balader un agent américain de la NSA. Mais on ne pourrait s'empêcher de se dire que c'est un peu énorme de découvrir une nouvelle Lisbeth en mode très, voire trop professionnelle ici.
Dans le reste du casting, l'acteur, Sverrir Gudnason, n'est pas aussi marquant que son prédécesseur décédé dans le rôle du journaliste, Michael Blomqvist. Le méchant principale, joué par Claes Bang, fait penser au géant blond insensible des deuxième et troisième films. Quant à la blonde antagoniste, louve amère sous son costume de chaperon rouge, elle ne semble pas échapper à des clichés déjà vus dans d'autres longs métrages au cinéma.
Millenium - Ce Qui Ne Me Tue Pas reste cependant prenant, à la vue de ma compagne qui en oubliait de finir son dîner. Il ne lui reste plus qu'à lui faire découvrir les trois premiers films réalisés par Niels Arden Oplev pour le premier et Daniel Alfredson pour les deux autres, qui resteront malgré tout meilleurs que ce quatrième ci-présent.