Au commencement du film, un générique rythmé par une reprise: Immigrant Song de Led Zeppelin. Le spectateur s'immerge alors dans un univers sinistre, funeste et obscur où un liquide noir envahit l'espace. Une essence qui prend feu et qui consume l'être humain. Le vice. C'est dans ce liquide noir qu'éclot une fleur, elle s'épanouit dans ce monde répugnant. Cela en dit long sur ce qui va suivre et sur le personnage de Lisbeth.
Ce film c'est d'abord elle, sombre, mystérieuse, à part. Cet ange noir dans ce monde sordide m'a captivée. Avant toute chose par sa complexité qui est définie par une allure décidée mais aussi cette répulsion pour les autres. Seule, violée, sans situation stable elle affronte tant bien que mal la vie.
C'est alors que dans ce méli-mélo infernal, que vient à elle un journaliste. Lui aussi est dans une mauvaise passe de sa vie. Il a besoin d'elle, elle a besoin de lui. Tous deux vont se plonger corps et âme dans une enquête infâme mêlant les viols, l'inceste, la violence au sein d'une famille extrêmement puissante. Ce duo s'éloignant de leurs problèmes respectifs vont se rapprocher et se lier l'un à l'autre. Lisbeth l'ange gardien de Mickael. Je considère que cette enquête n'est qu'un prétexte pour les voir évoluer dans un univers angoissant, froid et sous une surveillance écrasante.

RegardPaisible
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le 25 juin 2016

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