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Et oui, ça fait quatre. 4 films de SF que je découvre, ou pour celui-ci: que je re-découvre.
Quatre 10/10 dans le mois, faut que je me calme :3
J'avais souvent quelque bref echo du passé de ce film, sans jamais mettre la main dessus ! Et encore aujourd’hui grâce à un cour hebdomadaire génial de SF je re-découvre l'un de mes films préférés de mon enfance, dans mon genre favoris qu'est la SF.


Les scènes qui m'avaient le plus marqué étant gamin étaient bien évidemment les araignées électroniques, avec la magnifique scène du bain et de la bulle qui pop... AAAh cette fameuse bulle qui fait pop ! J'en ai rêvé de cette bulle.
Pire encore, la scène du changement de pupille.. Ou plutôt, disons le clairement: arrachage d'yeux à coup de fourchette pour en insérer des nouveaux. Grrr je n'ai tout simplement pas pu revoir la scène, j'ai détourné les yeux ! aaah sans mauvais jeux de mots xS


On retrouve avec plaisir la Pate de Spielberg de cet époque, avec des plans et une ambiance très semblable à Jurssic park. Un univers qui me replonge totalement dans mes vieux rêves de gamin c'est kiffant !


D'autres scènes encore font clairement penser à StarWars: l'attaque des Clones si je dis pas de bétise. Le plus fragrant c'est son rapport avec la musique et son univers futuriste, avec une représentation typique des films de cette époque. (j'ai toujours été fasciné par la représentation futuriste cinématographique. C'est intéressant de comparer l'évolution de la vision futuriste des époques dans les films, encore plus quand ceux-ci sont assez vieux pour pouvoir les comparer à notre univers actuel !).


Bien, après cette parenthèse revenons au séquence quasi copié/collé de StarWars II, j'ai retenu:
- la sortie extra-véhiculaire dans l'autoroute de tom cruise lors de sa fuite.
- Le combat sur la chaine de production robotisé de voiture dans l'usine, toujours lors de sa fuite.


Autrement, les personnages sont intéressant, même si les protagonistes font pale figure face à Tom cruise, qui est constamment mis en avant. Le scénario de SF est vieux comme le monde mais c'est toujours très puissant et poignant, surtout quand c'est bien réalisé comme Minority Report.


La question éthique de la séquestration sans réel acte commis est intéressant, dommage qu'ils ne poussent pas cette idée plus loin... Le film entre bien dans cette direction au début à l'ouverture, mais très vite tout les repères du héros se perdent lorsqu'il apprend son meurtre future qu'il va commettre, et on bascule avec lui et jusqu'a la fin dans sa fuite "héroique" sans autre questionnement... C'est un choix, un choix de blockbuster: on préfère l'action à la réflexion. Je trouve ça dommage, mais ça ne m'enlève pas le plaisir du film.


Les Précogs sont aussi bien traité et intéressants, c'est dommage, vraiment dommage qu'ils n'entrent pas en action. Le film se contente d'expliquer très brièvement ce qu'ils sont, au mieux la Précogs femelle est sortie du bain pour suivre Tom, mais ça s’arrête la.


En faite je voudrai carrément un deuxième film qui pousse l'univers de Minority Report jusqu'au bout en allant au fond des choses par rapport à ces Précogs ! (leurs histoires, ce qu'ils ressentent, ce qu'on leurs fait subir, ce qu'ils pourraient devenir et accomplir (en bien et surtout en mal...).


EDIT: le pire dans ce film, c'est que quand je l'ai vu je n'ai pas vu la toute fin, quand le héros sort finalement de la "prison" et qu'il trouve le méchant et que celui-ci se suicide devant lui etc... Je ne l'avais pas vu !!! je sais pas si c'étais une version ultérieur du film possédant une fin dramatique, ou alors si vraiment j'avais raté la fin, mais le souvenir agaçant que j'avais de la fin de ce film c'étais qu'il s'étais fait piégé et qu'il était emprisonné à jamais pour un crime qu'il n'a pas commis...


Bah voila, un film à voir et à revoir. Autant pour le plaisir du blockbuster que pour le scénario et l'atmosphère du film. J'espère encore être surpris bientôt par les prochains films de SF figurant dans ma liste !

Ugo_Blfr
9
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Créée

le 25 avr. 2015

Critique lue 692 fois

2 j'aime

Ugo Hed

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