Juste quelques remarques sur un des films que j'ai le plus vus (je le regarde quasi chaque fois qu'il m'est reproposé):
- "L'exception qui confirme la règle": dans le film 'Sup de fric' de Christian Gion..., un des élèves bizuts de l'école de commerce de Jean Poiret passant une khôlle, m'apprenait que la traduction latine menant au proverbe/expression "C'est l'exception qui confirme la règle" devrait peut-être plutôt se dire "L'exception qui met à l'épreuve la règle"; comme c'est le cas ici avec ces Minority Report, ces rares rapports et cas où le système ne marchait pas et mettent à l'épreuve le système. Or ces données seront volontairement ignorées par les fous du Dieu Argent et Pouvoir pour quand même faire passer et mettre en place leur système...car "la fin justifie les moyens", les dommages collatéraux sont plus faibles que les bénéfices pour la majorité etc. etc.
C'est soi-disant de la science fiction or c'est la réalité historique, factuelle et journalistique prouvée de la vieille histoire classique que des données gênantes sont souvent ignorées. Comme par exemple dans l'affaire du Mediator et des mafieux du labo Servier, ou pour l'affaire du téflon dans le scandale du labo du Pont de Nemours (qui ont expérimenté sur des ouvriers et des femmes enceintes, sans jamais faire un jour de prison): voir le film 'Dark Waters' avec Mark Ruffalo.
Donc 'Lincoln', est une obsession de Spielberg de longue date?: car au début, l'enfant du cocu se récite à l'aide de sa mère un discours de Lincoln puis à la fin le cadeau offert par les corrompus au génie du mal est un pistolet qui était donné aux "Généraux de Lincoln". Spielberg lui fera un biopic 10 ans plus tard. (cette phrase ne cesse de disparaître de cette critique?! bizarre ; nouveaux bugs?)
je remarque enfin que le plan quasi final quand le méchant apprend qu'il tombera enfin de son piédestal est similaire à un plan bien plus tôt dans le film où un citoyen lambda a payé pour un rêve-éveillé de reconnaissances par ses pairs. Quand Max von Sydow prend l'appel de Tom Cruise à son oreillette , il est alors entouré de flagorneurs et fanzouzes. Comme était entouré un client pathétique(mon double) dans la cabine du sexshop où on peut payer pour se croire applaudi et admiré...(cabine dite SC? ^^)
- je le regarde quasi chaque fois qu'il passe; sauf parfois sa fin; il me fait souvent penser à Harrison Ford dans The Fugitive et son docteur Kimble que personne ne croit, même le flic puis le flic le croit (mais ici trop tard).
j'aime que dans l'appartement de Tom Cruise, on aperçoit une bonne vieille cafetière à l'italienne à piston (même dans le futur, le système de filtration qui n'est pas mon existe encore pour des nostalgiques?)
- appartement où je remarque enfin que le fichier de son fils courant vers lui s'arrête avec les mots END OF FILE qui est vu à l'envers, façon miroir et ça ressemble beaucoup à End of life: très beau film sur le deuil et la dépression (la scène où la precog parle de la vie de leur fils après sa mort est peut-être un peu du "porno émotionnel"(sic) mais cette scène me fait le coup et marche à chaque fois!). Samantha Morton se donne à fond dans ce rôle à crâne rasé et électrodes: l'actrice ne sait encore pas qu'elle aura réellement une attaque cérébrale plus tard.