Moi je veux bien vivre avec mon temps, mais j’ai peur de ne pas être suffisamment con !
Décidément, Woody Allen (1935/ ----) et moi ne passerons jamais Noël ensemble !
Aurait-il eu de la difficulté à terminer ce film ? Déjà, ça démarre aussi lentement que les voitures sur le périph' parisien grâce à qui vous savez... Les images sont moches, comme déteintes après une mauvaise lessive : ça se traîne à la vitesse d'un escargot dans la capitale française...
Ce ne sera ensuite que verbiages sur fond de musique infecte, plans qui s'éternisent : le réalisateur manquerait-il déjà vraiment d'imagination : le coup du "voyage dans le passé", c'est du réchauffé ! Déjà jadis, une BD hebdomadaire de Disney :"Mickey à travers les siècles" faisait un voyage dans le passé chaque fois qu'il recevait un coup sur la tête ! Ce qui permettait d'apprendre l'Histoire d'une manière ludique ! Jamais je n'achèterai un vase à Soissons ! A moins que le woody ne se soit inspiré des "Visiteurs en Amérique" ?
Ce coup sur la tête : serait-ce arrivé à Allen ? Quant à son imagination photographique, j'eus préféré voir les strip-teaseuses de Pigalle que celles French-cancan de ce récit... Encore que les danseuses à froufrous pour touristes, au risque de brûler un mythe, n'avaient pour les initiés de l'époque aucun dessous...
Hélas et contrairement au dicton : Paris ne sera pas toujours Paris ! Adieu Pigalle et ses dames de petite vertu chassant le client...
Bref je me suis ennuyé ferme tout au long de ce film... Le seul à s'amuser semble bien être l'humanoïde Allen dont le Passepartout (le tour du monde en quatre-vingt jours) a trouvé un moyen de cocufier sa fiancée (déjà !) en se planquant derrière les changements de périodes...
Pas vraiment nouveau : qui en rêves nocturnes n'a-t-il un jour, ou plutôt une nuit, libéré ses fantasmes les plus intimes en commettant des actes que la morale réprouve mais qui sont tellement jouissifs ? Le bonheur n'est-il pas dans le lit plutôt que dans le pré !
Ce dépliant historique et touristique n'est que bluff et subterfuges : le titre racoleur est trompeur, les trois peu rigolos du casting (Stéphane Foenkinos, Patricia Kerrigan DiCerto et Juliet Taylor) ont placé les acteurs à l'inverse de ce qu'il eut fallu faire !
Inez, la fiancée trop volubile, trop chichiteuse , trop tout à en être infecte pour résumer...de Gil, héros (?) de ce film n'eut pas dû être Rachel McAdams mais Marion Cotillard bien plus talentueuse et ce n'est pas du chauvinisme populiste : on eut été épargné de l'infect doublage par une Elisabeth Ventura (rien à voir avec "Perce-Neige) qui est une catastrophe ! Tout le casting n'est que bluff car les comédiens intéressants ne font que passer comme Léa Seydoux... Qui irradie une fin d'histoire lugubre, feignasse... comme je les hais.
Tout cela a-t-il introduit... (non !) ...induit en erreur les visiteurs alléchés par ce Paris nocturne ? Toujours est-il qu'ils ont accouru à raison de 1 739 215 spectateurs dans les salles de cinéma en 2011... Faisant de cet attrape-nigauds le jackpot alleniste avec une vingt-huitième place au box-office, mais aussi une très confortable rentabilité de 504 %... L'agrégateur de mon FAI recense lui, un 4/5 des téléspectateurs... "Les intouchables"eux avaient plus touché avec un peu plus de 14 millions d'entrées...
Cette année-là du reste, le bilan était extrêmement favorable pour la fréquentation des cinémas qui affichaient un bilan historique excellent , avec cinquante-quatre longs métrages qui dépassèrent le million d'entrées...
Paris, même au mois d'août, même en pleine période de covid séduira toujours...
On n'attire pas les mouches avec du vinaigre...
Arte le 27.12.2023-15.01.2024-