Paris-La fête, Paris-Branlette
Que dit le film ?
Que quand on est perdu et incompris, on peut vivre à Paris, où chaque rue, chaque quartier, chaque personne, est magnifique et magique.
Et que les femmes, quand elle ne comprennent pas les génies d'artistes que nous sommes, sont toutes appelées à devenir des connasses sans coeur, et ne nous méritent pas.
Car nous, les artistes, sommes éminemment supérieurs. Salopes.
Sinon, moi, je vis à Barbès, dans un 17m2, je paye un loyer exorbitant, et dehors il y a des dealers et des putes.
Et quand je rencontre une mauvaise passe professionnelle, je suis bien content que ma copine me remonte le moral.
Je dois pas être un vrai artiste, c'est pour ça. Vous non plus, vous n'en êtes pas un. Et c'est là un beau message universel, enseigné par le maitre. Amen.
...Le pire, c'est que papy Allen, je suis certain qu'il ne s'en rend pas compte que sa vision du monde est archi-snobinarde. Alors bon, s'il ne se calme pas, et quitte à le laisser déconnecté de la vie réelle, envoyez-le direct à la maison de repos. De là-bas, il n'aura aucune chance de nous balancer son mépris, sa suffisance et son aristocratie masturbatoire en pleine gueule.
Solution quelque peu agressive, certes.
Mais carrément moins agressive que ce film.