Waterboarding cinématographique
Je suis allée innocemment voir ce film à la cinémathèque parce que j'avais une place de cinoche qui finissait aujourd'hui. Eh bien heureusement que leurs sièges sont confortables ! La seule bonne chose à retirer de ce film c'est la petite sieste d'une heure que j'ai faite.
J'ai longtemps essayé de me convaincre qu'il y avait quelque chose à sauver dans ce film, et je lui aurait peut-être mis un 5 s'il n'avait pas été si long ! Oui, c'était tellement nul et long que je réfléchissais à la note que j'allais lui mettre pendant que je le regardais.
J'étais réjouie à l'idée de m'embarquer dans un voyage dans le sud des USA mais on ne nous sert que des clichés : rednecks simiesques à la gâchette facile, sorcière vaudou qui parle aux écureuils, moustaches, accents ridicules... Si vous avez pas eu votre dose de clichés, on a aussi la drag-queen haute en couleur. Elle ne m'a pas extirpé un seul rire mais il faut avouer que certains se fendaient la poire dans l'assistance.
L'histoire ne tient vraiment pas debout. C'est peut-être parce que j'ai dormis 1h mais je n'ai trouvé aucune tension dans ce long et fastidieux procès (et après m'être réveillée je comprenais à peu près tout... c'est dire). Le personnage de John Cusack est d'un fade fascinant, digne d'un Tintin. Son visage torturé après que Spacey lui a dit que qu'il s'est passé "cette nuit là" était le passage le plus drôle du film.
Au niveau de la direction il n'y a rien à sauver, en plus il y a quelques faux raccords qui m'ont irrité (John Cusack enlève ses lunettes alors qu'il n'en avaient pas au plan précédent).
Cerise sur le gâteau : le type à côté de moi arrêtait pas de marmonner en essayant de deviner la suite... => -1 point (je rigole, ne me frappez pas).