Au Japon, un petit garçon de huit ans, rejette sa petite sœur qui vient de naître car elle accapare toute l’attention de ses parents.
Il y a un mélange de réalisme et de merveilleux. Le réalisme est utilisé pour dépeindre les scènes de la vie familiale, on assiste à un père et une mère perturbés par cette nouvelle naissance, cherchant un nouvel équilibre, pour concilier vie familiale et vie professionnelle, à des scènes de pleurs et de cris stridents d’un petit garçon qui ne reste pas sagement assis.
Ces scènes alternent avec des moments merveilleux, incarnés par des personnages du passé et du futur. Cette mise en perspective est originale et faite avec humour, comme un apprentissage de la filiation, une prise de hauteur au sens propre comme au sens figuré, qui permettra au petit garçon de comprendre et prendre sa place dans la famille.
C’est un cinéma d’animation qui ne recule devant aucune prouesse : plans en perspectives dans un appartement exiguë, ou encore la gare de Tokyo vue par un enfant, avec sa taille gigantesque, sa foule, et ses annonces sonores inquiétantes.