Ce moment où le film prend fin, la salle est alors plongée dans une pénombre opaque. On ne se distingue plus entre spectateurs, témoins, sujets, otages, notre souffle est unique et retenu. Seul le nom de celui qui nous a coupé les jambes brille à l'écran. Quand celui-ci s'éteint, nous sommes comme paralysés, nous attendons que quelqu'un brise le silence par une phrase ou une exclamation, un rire même. Nous restons assis quelques secondes en attendant d'être délivrés de nous même. Ce soir, j'ai été la victime consentante de la représentation cinématographique d'une dystopie à huis clos et qui aborde le sujet passionnant du sacrifice. J'ai senti mon cœur, j'ai senti la salle.

inesinesa
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le 13 nov. 2017

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Inès A.

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