Miséricorde
7.1
Miséricorde

Film de Alain Guiraudie (2024)

Guiraudie ancre sa singularité dans une ruralité âpre et charnelle. Ce conte macabre et drolatique revisite les codes de la comédie noire, empreint d’une touche queer-campagnarde qui défie les attentes. Avec une simplicité désarmante, Guiraudie met en scène, dépourvue d’érotisation et d'artifices, les corps qui se font le lieu de passions et de crimes.

Son art de l’inclassable brille dans la trivialité du quotidien et dérive en humour. Cette alliance crée des moments d’éclat spontané et de rire franc, notamment sur la fin, où un curé apporte une touche finale irrésistible.

cadreum
7
Écrit par

Créée

le 2 nov. 2024

Critique lue 16 fois

6 j'aime

cadreum

Écrit par

Critique lue 16 fois

6

D'autres avis sur Miséricorde

Miséricorde
Plume231
7

Sous l'automne de Satan !

Il y a du Georges Bernanos dans ce film d'Alain Guiraudie, que celui-ci a adapté de son propre roman, intitulé Rabalaïre (que je n'ai pas lu !). En effet, il y a comme théâtre de l'action, une...

le 17 oct. 2024

37 j'aime

2

Miséricorde
EricDebarnot
7

La loi du désir

Il est amusant de voir Miséricorde aussi rapidement après Quand vient l’automne, même si l’on se doute bien que Guiraudie va nous entraîner sur des chemins bien plus « turgescents » qu’Ozon. Mais...

le 19 oct. 2024

27 j'aime

5

Miséricorde
Cinephile-doux
7

Des sous-bois à champignons

Dans les sous-bois proches d'un petit village de l'Aveyron, la chasse aux champignons peut se révéler synonyme de rencontres : violentes, tendres, voire sensuelles, pourquoi pas ? Tel qu'en lui-même,...

le 28 juin 2024

20 j'aime

Du même critique

The Substance
cadreum
9

Consommation de son reflet

Soumise à l’inexorable fuite du temps et aux regards masculins implacables, Elisabeth s’effondre sous le poids d’une beauté marchandisée. Dans The Substance, elle s’abandonne à un fluide malléable,...

le 31 oct. 2024

11 j'aime

La Plus Précieuse des marchandises
cadreum
9

Des ombres qui brillent

Grumberg choisit la fable et Hazanavicius l'animation pour aborder la dés.humanisation, et ainsi transcender les limites de sa représentation. La simplicité apparente de la forme, qu’il s’agisse de...

le 1 oct. 2024

11 j'aime

1

Megalopolis
cadreum
8

Une envie de le défendre

Megalopolis s’affirme en opéra visuel exubérant, une œuvre où la démesure et la mégalomanie règnent en maître. À travers ce film, Coppola libère un foisonnement baroque de kitsch romano-futuriste, où...

le 13 nov. 2024

9 j'aime