Miss Oyû and me
Miss Oyû ? Façon de parler, car le personnage-titre (Kinuyo Tanaka) est une veuve, non une demoiselle. Elle accompagne sa jeune sœur, Shizu (Nobuko Otowa) avec qui elle entretient des rapports...
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le 25 mars 2016
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Après Contes de la lune vague après la pluie, changement de cadre avec Miss Oyu du même Mizoguchi, qui traite de l'amour entre deux soeurs, de la passion amoureuse et impossible d'un homme destiné à la plus jeune et qui va reconnaître dans la soeur aînée, veuve de surcroît, la femme de sa vie.
Union impossible du fait de l'enfant qu'elle a eu, qui la contraint à rester dans sa belle-famille pour se consacrer à son fils.
D'émouvantes figures de femmes chez qui la notion de sacrifice est omniprésente : deux soeurs éprises d'un même homme auquel, pour l'amour de l'autre, aînée et cadette sauront renoncer.
Beauté de l' amour sublimé et grandi qui puise toute sa force dans le sacrifice de soi, y compris chez l'époux désormais veuf, qui par délicatesse et respect pour sa femme décédée ne reverra jamais Oyu, son seul amour.
Des scènes douces et lumineuses d'une sensualité et d'une esthétique délicates, tout en nuances et en retenue.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Mes belles amours (ou pas) au pays du soleil levant, "Orchidée du soir cachant dans son parfum le blanc de sa fleur" et "Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, même quand elle marche, on croirait qu'elle danse."
Créée
le 14 août 2011
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