Dans l'éventualité d'une catastrophe nucléaire, vous pourriez être amené à devoir regarder un homme essayer de sauver notre grande nation. C'est pourquoi Mission Impossible vous a préparé cette documentation éducative afin de vous aider à mieux comprendre les sept attributs majeurs qui font de Tom Cruise quelqu'un de … S.P.E.C.I.A.L. !
Strenght : Tom Cruise et l’action, c’est comme Woody et la philosophie, une grande histoire d’amour. Alors non, les scènes d’actions ne manquent pas, et non elles ne sont pas ratées. Mais quand on repense à la tension et la maitrise implacable de la scène de l’opéra de l’épisode précédent, la virtuosité du cambriolage du siège de la CIA à Langley, ou dans une autre mesure à l’inventivité mécanique de l’affrontement final à l’entrepôt de voitures de Mumbai, la comparaison devient fâcheuse. La vraie force de la saga, résidait à mon sens dans la succession de ses réalisateurs, proposant chacun sa vision de l’univers, se réappropriant à chaque fois les codes en vigueur (Pour le meilleur ou pour le pire). Etait-il judicieux de re-confier la barque au même batelier ? Peut être pas.
Perception : Voir les choses plus vite que les autres, ou plutôt voir des choses que les autres ne préférait pas imaginer voir. Des retournements de situations à outrance, le trop est l’ennemi du bien nous disait Jésus. Fallout ne brille pas par son écriture, mais dieu a pardonné Bethesda il pardonnera également à Christopher McQuarrie.
Endurance : Plus Tom cours, plus ses films sont performants, c’est en tout cas la théorie avancée par un célèbre site de cinéma qui tente certainement d’oublier la participation de notre athlète au fiasco du remake de La Momie. Résultat, des scènes de sprints sous tous les angles, donnant l’impression d’une action constante et faisant passer vos plus beaux records Runtastic pour de simples plaisanteries. Le tout est soutenu par une BO insistante qui se recycle décidément bien moins bien que notre espion scientologue préféré. Le plus drôle étant qu’à la fin du métrage c’est toujours le spectateur le plus fatigué.
Charisma : Parce qu’un sourire vaut toujours mieux qu’un dialogue intéressant. Ou comment transformer la sulfureuse Rebecca Ferguson en une simple femme aux yeux attendris. Tom n’est pas un simple héros, c’est un gourou, et jamais un épisode n’aura insisté de façon aussi mielleuse sur sa morale inébranlable, son dévouement implacable et son amour inexpugnable pour autrui. Si la saga évite toujours le piège de la romance facile, c’est une certaine idée de l’autodérision qui laisse place au trop plein de bons sentiments. Comme quoi, les fientes de rossignol sur la peau ça fonctionne.
Intelligence : Toute personne ayant visitée les terres désolées vous le dira, investir dans l’intelligence c’est une perte de temps. Ce qu’il faut c’est suivre son instinct, quand ça passe ca impressionne, et quand ça passe pas… il suffit de recommencer jusqu’à ce que ça passe.
Agility : Beaucoup se plaignent des conditions de circulation place de l’étoile à Paris, mais Tom n’est pas de ceux-là. Pour lui rien de notable, même à contresens avec tout la cavalerie à ses trousses. Oui, Tom Cruise est le livreur dont vous avez toujours rêvé, capable de traverser la capitale sans s’arrêter et de vous ramener un burger encore chaud avant même que vous ayez pensé avoir faim. Autant dû à son agilité incroyable qu’à sa capacité à se téléporter sur le canal St Martin quand bon lui semble cela dit. La mauvaise foi à la française, toujours à pinailler sur des détails me diront ces doux rêveurs Hollywoodien.
Luck : La chance, cette force mystique qui fait qu’un homme se brise une cheville sur un saut de 2m entre deux immeubles et qu’un autre sort sourire aux lèvres d’un interminable crash d’hélicoptère (Comment ça c’est la même personne ?).
*Cette critique est sponsorisée par Vault Tec Corporation, leader dans le marché d’abris anti nucléaire, référence dans le domaine du divertissement et bienfaiteur de la grande Amérique.