Parce qu’il s’agit maintenant d’une série devenue culte, il fallait donc que j’aille voir le sixième volet de Mission Impossible de Christopher McQuarrie attendu avec autant d’impatience que le tout dernier volet des Avengers …
Après l’échec de sa précédente mission ayant conduit à la perte de trois bombes fabriquées à base de plutonium. Accompagné de son équipe- le pro de l’informatique Luther Stickwell et le caméléon Benji Dunn, ainsi que de nouveaux partenaires, l’agent du MI6 et ancienne conquête d’Hunt, Isla Faust, ainsi que le mystérieux agent de la CIA et tueur à gages August Walter- Ethan Hunt fera alors tout ce qui sera en son pouvoir pour retrouver sinon désamorcer ce trio d’armes de destructions massives capables d’éradiquer la planète entière…
C’est sur une note plus personnelle et je dirais même plus humaine que s’ouvre cet épisode de Mission impossible, qui pour moi semble aussi s’annoncer être le dernier… Et même si cela m’attriste un peu (beaucoup même), je dois dire qu’après avoir vu ce film, je trouve difficile de faire encore mieux, de frapper encore plus fort… au risque sinon de ne devenir qu’une caricature de lui-même… Tom Cruise était pour moi au meilleur de sa forme, se donnant corps et âme pour enchaîner avec une facilité presque déconcertante les scènes d’actions et de combats… L’on dira sûrement que celles-ci étaient 100% irréalistes et exagérées à souhait …mais bon, on ne vient pas non plus voir Mission impossible pour retrouver sa routine quotidienne…
Et je dois aussi dire que j’ai beaucoup apprécié les nombreux plans séquences au travers des quartiers de la capitale (malgré les quelques aberrations géographiques… que l’on pardonnera pourtant…), le mini tour de la ville de Londres et surtout les montagnes vertigineuses du Cachemire (nous faisant presque oublier les tensions géopolitiques y régnant…)
L’histoire quant à elle, bien qu’assez simple- on a d’une part les gentils à la moralité sans faille,; et de l’autre les méchants, usant et abusant de la violence pour empêcher les premier de sauver le monde- et grâce à une tension allant crescendo savait nous garder en haleine … Malgré quelques clichés, inévitables, j’ai trouvé l’humour des personnages correctement dosé, venant ainsi équilibrer les séquences d’action qui faisaient les 80% du film… Le trio d’agents de l’IMJ rejoint par Ilsa Faust, quant à lui fonctionnait plutôt bien… L’alchimie entre les acteurs était réelle, je les tous trouvé très attachants, espérant d’ailleurs que tous survivent à cette ultime mission …
S’agissant des antagonistes de l’histoire,
j’ai cependant trouvé un peu dommage que les motifs d’August Walker aient été dès le début aussi évidents… Pour un tueur à gage des plus dangereux, il ne m’apparaissait pas suffisamment subtil, et franchement parfois pas vraiment très doué
… De même que Solomon Lane, censé représenter la Némésis d’Ethan Hunt, n’a pour moi pas été assez utilisé. La sous exploitation de son intelligence hors norme comme de sa personnalité des plus manipulatrices, n’en faisait pas un personnage suffisamment charismatique, n’apparaissant ainsi pas à mes yeux comme un antagoniste digne de ce nom, aussi mémorable que l’était le Docteur No pour James Bond …
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