Epiphanie
Ou comment, en deux heures et dix minutes, un réalisateur de films d'animation remet au goût du jour l'actioner décomplexé. Faisant fi du scénario inconsistant (et c'est bien là le principal problème...
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le 14 déc. 2011
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7
Après avoir été impliquée dans un complot terroriste mondial, l’agence Mission Impossible est contrainte de cesser ses activités. Le Protocole Fantôme est mis en place : Ethan Hunt et sa nouvelle équipe doivent opérer dans le secret pour blanchir le nom de leur organisation. Aucune aide, aucun contact, isolation totale. Cette mission va s'avérer être la plus dangereuse et la plus intense qu'ils aient eu à remplir.
5 ans après le 3ème volet sortit en 2006, la saga MISSION IMPOSSIBLE continu en 2011 avec le 4ème volet : PROTOCOLE FANTOME. C'est vraiment à partir de cette opus que la saga rentre parmi les franchises d'espionnages les plus populaires, aussi bien du point de vue des critiques que commerciale, chose qui se confirmera avec les deux volets suivants. Après De Palma, John Woo et J.J Abrams, c'est désormais un grand nom de PIXAR, réalisateur des INDESTRUTIBLES et de RATATOUILLE, qui est chargé du 4ème volet de Mission Impossible : Brad Bird, qui livre ici sa première réalisation dans le cinéma live.
Ce PROTOCOLE FANTOME est certainement un des meilleurs volets de la franchise, si ce n'est le meilleur, à la fois fun et également inventif dans ses péripéties.
L'histoire de ce volet est très bonne, riche en action, en rebondissement et en suspense. L'enjeu de la mission fait partie des plus extrêmes de la franchise, car Ethan Hunt et son équipe doivent arrêter une guerre nucléaire, mission rendu encore plus Impossible vu que l'équipe se retrouve isolée, sans aucune aide et aussi impliquée dans un complot terroriste mondiale après que le méchant les ait tendu un piège au Kremlin.
On sent dans ce film que l'agence MISSION IMPOSSIBLE est en difficulté, que ce soit les échecs de l'équipe durant le film (la mission à Dubai), où encore vers le début du film où l'autodestruction du message de mission ne marche pas correctement, un détail qui montre subtilement la décadence de l'agence.
Les personnages et le casting sont très bon. Tom Cruise est toujours aussi bon dans le rôle d'Ethan Hunt, prêt à tout pour stopper la future menace. Et les cascades faites par Cruise lui même sont toujours aussi impressionnantes. Dans l'équipe, on a Jane Carter qui est très bonne avec son caractère badass. Et c'est dès se volet que Simon Pegg détient une place beaucoup plus importante dans la saga. C'est un très bon personnage comique, et aussi marquant de par son talent informatique (pour le piratage) et ses gadgets farfelus comme son engin aimanté à la fin pour permettre à Brandt d'accéder aux serveurs. Et on a comme nouveau venus Jeremy Renner très bon dans le rôle de William Brandt, un personnage un peu torturé vu qu'il se sent comme le responsable de la mort de la femme d'Ethan.
Le reste du casting est bon, notamment les méchants, avec notamment la belle française Léa Seydoux dans le rôle de la tueuse à Gage Sabine Moreau. Même les personnages secondaires comme l'agent russe chargés d'arrêter Ethan est sympathique.
Cet opus est surtout marquant de par ses scènes d'actions et de suspenses qui figurent parmi les plus marquantes de la franchises. On commence doucement avec une très sympathique scène dans les prisons, avec Benji qui guide Ethan avec son talent de pirate pour s'évader. On a ensuite la très bonne scène d'infiltration au Kremlin, avec des passages très sympas (la carte d'identité qui doit être reconnu, ainsi que le passage dans le couloir avec le gadget qui reproduit le couloir vide, permettant aux deux héros de s'avancer sans être vu). Et cette scène est l'élément déclencheur de l'intrigue, surtout avec la spectaculaire explosion du Kremlin. Puis on a la scène du film, à savoir l'excellente scène à Dubai, une excellente scène d'infiltration avec un double jeu entre les méchants et l'équipe pour avoir les codes. Et le passage marquant de cette scène est sans aucun doute la scène d'escalade d'Ethan avec les gants magnétiques. C'est un passage où on sent les sensations, avec en plus du suspense avec les gants défectueux. Et tout ce passage ce termine dans une course poursuite impressionnante, où Ethan doit rattraper le méchant en pleine tempête de sable, tempête teasé bien plus tôt, histoire de faire grimper la sauce. Et on a la scène finale, avec le passage tendu avec Brandt dans les serveurs, ainsi que le combat finale dans le parking à plusieurs étages où Ethan doit s'emparer de la mallette pour arrêter le missile. Et on a aussi d'autres petites scènes de suspense, comme la scène où Ethan et Brandt doivent entrer dans le train en mouvement.
Et c'est le volet qui dispose du plus de gadget farfelu. On retrouve les masques bien que moins exploité ici. En plus, on retrouve un tas de gadgets farfelus et funs, que ce soit le matelas gonflable pour bien chuter, le gadget permettant de reproduire l'image d'une salle vide (et qui devient défaillant si plusieurs visages de devant sont analysés), les gants magnétiques, la lentille permettant de faire des copies de document qu'on a sous nos yeux, ainsi que le gadget permettant à une personne de ne pas toucher le sol. Avec tout ça, on est dans un vrai film d'espionnage digne des james bond.
La réalisation de Brad Bird est excellente, très efficace, avec de superbes plans comme durant la scène d'escalade du building de Dubai.
Et la musique de Giacchino est excellente, reprenant le thème de la série, avec en plus d'autres excellent thème comme le thème russe durant la scène du Kremlin.
Un excellent volet, un des meilleurs si ce n'est le meilleur, qui a propulsé la franchise vers le haut et comme l'une des plus populaires de la décennie 2010.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Top 10 Films, Ma collection dvd/bluray, Les meilleurs films de 2011, Mes bluray et Les films que j'ai aimé et que le B haut parleur du cinéma a mis une note égale ou supérieur à 6/10
Créée
le 3 oct. 2020
Critique lue 198 fois
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