Bon, avant que la malédiction ne s'abatte sur moi, je vais tenter d'en conjurer le sort en vous expliquant que non, je ne suis guère fier de ma blague. Mais bon, fallait que je le fasse, et puis ça t'as quand même attiré sur mon article. Ça valait le coup. Enfin, je l'espère.
Ainsi, on en est à la cinquième mission des gars de chez M:I, et je sais pas comment les mecs font, mais ils arrivent à se renouveler à chaque film. C'est vraiment incroyable. Parce qu'il faut dire les choses comme elles sont, là, avec ce cinquième volet, on a clairement passé une étape dans la saga : on commence à s'approcher du grand film, de l'oeuvre suprême qui conclura parfaitement la saga. Je sais pas toi, mais moi je n'suis pas pressé de le voir, ce métrage ci.
Et donc, Tontom Cruise est de retour, et il nous le fait pleinement comprendre. Sans déconner, le type a cinquante ans et il commence son film par la plus belle cascade que j'ai pu voir dans la saga. Encore que celle de la tour du quatre était plutôt pas mal. Ouais, c'est kiff kiff.
Ce mec en veut, il a la rage au ventre : il veut nous prouver qu'il pèse dans le game. Et ça, crois moi qu'il le fait à merveille. Bon, faut dire ce qui est, le film est clairement taillé pour ses épaules. Logique, c'est lui le producteur. Quand jte dis qu'il pèse...
Et pour cette nouvelle mission impossible ( grosse blague ), notre tonton scientologue s'est entouré des meilleurs : Ving Rhames, l'irrésistible Simon Pegg, le très classe Jeremy Renner, et la toute nouvelle "j'ai oublié son nom". Et puis le bad boy, sérieux ... On est clairement loin de Will Smith. Un parfait méchant.
Niveau scénario, il est clair qu'il faut tenir le rythme : si t'as du mal avec James Bond, vient surtout pas par là, ce serait un supplice pour toi. Au pire, il reste toujours Transformers. Et Battleship. Et Inception. Haha.
L'écriture est donc au top. À la fois complexe, réfléchie et originale, elle décèle une quantité gastronomique d'incohérences, et une autre astrologique de bonnes idées. Le coup du livre m'a détruit, j'en pouvais plus. Pour les personnages secondaires, on peut dire qu'un certain soin leur a été porté.
Et puis y'a la réalisation de McQuarrie. Et là c'est le drame. Pas du tout en fait. Le gars fait un travail de dingue, et nous fourni peut être le meilleur travail de mise en scène de la saga. Meilleur qu'Abrams. Le gars amène une réelle intensité dans sa manière de traiter l'image et l'information, un peu à la manière des grands réalisateurs de films d'action. Il a une sacré façon de montrer les combats et les cascades.
Des cascades incroyables opérées par l'acteur. Non là je le dis haut et fort, ce mec pèse dans le game. C'est le Rap God d'Eminem, il te défonce tout lui. Inutile de préciser son nom, c'est notre tonton à tous. Scientifique, qui plus est. Comment ça, il ne l'est pas? Ah bon... Ah mince.
Et puis il y a l'humour. Pour qu'un blockbuster comme celui là fonctionne, il en faut toujours un peu. Ça peut aller de l'excessif balourd ( prenez n'importe quel film marvel de n'importe quelle phase; et là je pense qu'on pense tous aux même; mais gardons nous de nommer cette galaxie là ) au fin amusant ( Transformers et ses blagues sublimes ). Calmez vous, pour le dernier, je plaisante. On va plutôt prendre le cas de ce film là, celui dont on parle. L'humour est ici parfaitement dosé, et utilisé de manière très pertinente. Bien sûr, Simon Pegg y ajoute énormément. Concluons. Avant, James Bond était la référence ultime en manière d'espionnage. Mais ça, c'était avant. Et non, je ne porte pas de lunettes.
http://avion.blogs.allocine.fr/2015/08/le-retour-mission-impossible-rogue-nation-2015-l-humour-de-simon-pegue.html