C'est une tendance émergente lorsqu'on commence à arriver au 5 ème opus d'une série, la parodie de soi-même. Au début, les 1,2,3 se prennent au sérieux, on se calme au 4 et on se dit que pour durer, il faut finir par en rire.
C'est le cas dans Fast & Furious 7 par exemple, avec cette scène d'introduction risible où l'ami Jason démonte a la mano tout un hôpital ... ne manque que les rires enregistrés.
Ici, c'est le chef de mission impossible qui reconnaît devant le président que oui, il est vrai que son agence manque de contrôle et que quelques dérapages sont à déplorer. Le duo Baldwin/Renner est tout sauf crédible et rappelle les bonnes vieilles recettes de Starsky et Hutch ou deux flics à Miami.
Notre Etan quant à lui est bien fatigué et le visage bouffi de Tom commence à accuser le coup.
Malgré cela, la franchise est sauve et on assiste bien à du mission : impossible. Placement de produit oblige, on n'y trouveras que des BMW, heureusement qu'ils savent faire de belles choses ! Une splendide M3, une course poursuite en RR monumentale, bref niveau spectacle, il y a la dose.
Niveau scénar, toujours de l'agent triple/quadriple/quintuple qui finit par plus savoir pour qui il travaille ... et nous non plus, mais c'est pas grave on avance, on ne sait pas si le réalisateur le sait lui non plus d'ailleurs.
C'est sympa, ça claque, ça ressemble à ceux d'avant et on n'en attend rien d'autre de toute façon !