baba... dook... dook... DOOK !!!
Après un court métrage Monstre en 2005, Jennifer Kent d'origine Australienne réalise son premier long métrage qui marche sur la lignée des premiers
Insidious de James Wann. En effet " Mister Babadook " ( The Babadook en américain ) est un film malsaint,l'atmosphère anciogène et une ambiance oppressante surfant
sur un drame de famillial sur un fond de thriller pdychologique d'une constraste noirçeur qui change d'un film d"horreur traditionnel. Le films ce passe en partie
à huit clos principalement dans la maison avec une mère dépressif et son fils instable ce qui amène la réalisatrice à jouer avec les nerfs des spectateurs en retardant un maximum l'apparition de son monstre,
le fantastique ne sera jamais vraiment expliqué nous laissant dans l’expectative en nous demandant si tous cela est réelle ou juste un délire psychotique partagé entre la mère et le fils.
D'ailleurs l'aspect fantastique n'est même pas le moteur du film ayant presque un rôle secondaire dans l'histoire car il m'est du temps à apparaître dans le récit, et la véritable horreur sera tout autre, celle du ressenti et de la haine envers son enfant qu'on tient pour responsable de tous nos malheurs.
L'horreur initiale du film se trouvera là avec la haine perpétuelle et le rejet, ce sentiment de solitude qui fait peur à chacun mais finalement cela va subtilement évolué vers les peurs enfantine qui nous poursuivent pour le reste de nos vies.
D'ailleurs on à presque l'impression que Kent veut exorciser ses démons et elle utilise avec intelligence la peur et les réflexes d'enfants.
En cela l'idée de faire apparaître sa créature dans un livre d'enfants est plutôt bien trouvé surtout que les moments ou le livre et la créature apparaissent sont de pures moments de noirceur et de poésie.
Car ici pas de démon ou de sorcière pour parler de possession .
The Babadook embrasse un traumatisme universel dans un déferlement d'images tétanisantes et d'émotions radicales, l'obscurité enlaçant les sentiments dans une aura onirique qui laisse baba... dook... dook... DOOK !!!