Le film est une adaptation d'une autobiographique. Il se pose dans une Afrique du Sud en pleine apartheid, on y suit Nicholas un anglo-sud-africain de 16 ans qui entame son service militaire obligatoire (pour les blancs).
L'œuvre constitue une capsule historique qui nous donne à voir un pays vivant une phase profondément raciste et intolérante dont on ne nous parle jamais.
Moffie nous fait vivre des moments forts de la vie du jeune homme et se présente comme la vraie vie : dans toute sa discontinuité et ses périodes escamotées. Le récit se termine comme il s'est commencé, sans nous accueillir mais plutôt en nous autorisant simplement à être témoin du temps qui passe.
Le film s'adresse à celles et ceux enclin-e-s à se laisser porter par une ambiance.
Les prises de vues et mises en scène vont dans ce sens.
Quand bien même que les scènes avec de l'actions sont parfois confuses, les personnages sont difficiles à décrypter et même les émotions du protagoniste sont parfois floues, tout cela pour encore et toujours offrir des séquences de la vie dans toute son authenticité.
La romance qui rythme le film, sans pour autant en être l'axe monopolistique !, est une romance homosexuelle.
Cela est cependant amené avec une pureté et une sincérité émouvante, il n'y a pas de scènes de coït ni rien d'explicit, juste des sentiments et des rêves.
Résumer ce film à "un film LGBT" est totalement stupide, regardez le.