Le monde du patinage est en crise et l'on reproche la fédération française d'avoir cotionné ou du moins fait la sourde oreille concernant diverses affaires d'attouchement dans le milieu. Et c'est dans ce contexte particulièrement tendu que Moi Tonya m'apparait, conseillé par ma prof de psycho, je me laisse donc tenter.
Et là pas de regrets. Moi, Tonya réussit la tâche peu aisée de dénoncer la limite du système politique propre au patinage artistique. Celui valorisant plutôt l'appartenance sociale des patineuses plutôt que leurs talents. Le film frappe avec une justesse rare et dénonce également la complexité des relations athlètes entraineurs et les dépendances certaines qui en découlent. Relations mises en lumière avec la mère et le mari de Tonya montrant les variations et la base des dépendances au sein des dyades de la protagoniste. Mis à part le message du film on ne trouvera guère plus à redire sur le jeu d'acteur de Margot Robbie qui joue particulièrement bien le rôle de patineuse rebelle. Un bon film accompagné d'un message fort, merci Mlle Doron et merci Tonya.