Peut on blâmer un scénario lorsqu’il s’agit d’un biopic ? La réponse est bien évidemment non….oui. Malgré le fait de suivre l’évolution Norma Jeane et l’avancé de son état de bipolarité et de schizophrènie (ce qui en soit est plutôt intéressant vu qu’il s’agit presque de deux personnes bien distinctes dans le film) certains aspects mériteraient tout de même un plus grand développement comme je sais pas moi le destin de sa mère ou alors la raison de la séparation des to be 3 (gémeaux). Mais encore, bien qu’on trouvera une ana de armas trop souvent en pleure pour 2h30 de film je n’arrive pas vraiment à savoir si le message de film est réellement correctement exploité et je n’ai vraiment l’impression que Marilyne n’est montré que dans sa faiblesse ce qui j’espère est un Poil plus loin de la réalité. Passons, le gros bémol du film est son montage et l’utilisation de plusieurs style mélangés qui ne servent en rien le propos. Pourquoi le noir et blanc comme ci comme ça ? Pourquoi maintenant la caméra a l’épaule ? La vue subjective ? Le prise du vue analogique ? Franchement on s’y perd et ça sert à rien surtout ! Et puis franchement les images de fœtus en en synthèse tout du long du film pour nous faire comprendre quand elle est enceinte c’est vraiment prendre le spectateur pour un idiot qui ne serait pas capable de comprendre que le fait de mettre la main sur un ventre ballonné ne veut pas dire qu’Ana de Armas nous prépare une belle tourista…
Bref trop long, mal exploité, un parti prit esthétique franchement discutable et un traitement psychologique du personnage qui l’est autant, et bien je dis : joyeux anniversaire mister presinaze !