Synopsis: un gosse turbulent et insupportable au possible en fait voir de toutes les couleurs à sa mère veuve. Malheureusement, ce n'est pas de sa faute, c'est un brave gars, juste un peu autiste.
Le reste est une interminable mièvrerie apitoyante. Marketing de la marginalité, certaines scènes pourraient être vues dans des spots publicitaires, tant elles hurlent la vacuité. Je n'ai pas ressenti une once de tristesse, mais plutôt une masse d'ennui.
Pour atteindre le comble du tragique, le scénario n'hésite pas à créer des situations improbables. Ainsi, une mère connaissant le profond trouble psychiatrique de son fils l'emmène danser en boîte de nuit tout en draguant leur voisin devant lui. Il s'ensuit plus tard une tentative de suicide de la part du gamin. Etonnant?
Les dialogues consistent en un flux ininterrompu de vulgarités, on s'en passerait bien. Malgré tout, on peut reconnaître une certaine qualité dans le jeu des acteurs. Cela m'a conduit à mettre 3/10.
Enfin, je retrouve dans Mommy le même répertoire que dans Laurence Anyways, avec certes beaucoup moins de qualités techniques : un mélodrame social focalisé sur la marginalité. Désolé pour les cinéphiles autoproclamés, mais je préfère encore un bon Marvel.