Parfait. Ce dernier film nous montre à quelle point le Xavier Dolan a mûri, construisant en 5 ans une filmographie suivit, toujours en prenant la figure maternelle au cœur de tous les conflits et des délivrances. Dans une ode à l'amour d'une mère pour son fils, le personnage de Diane, surnommée "Die", crève l'écran dans ses tenus provocantes et son québécois roturier. Steve, son fils, récemment renvoyé de son pensionnat, après avoir causé une incendie volontaire, est voué à l'échec, et devient le fardeau de sa mère. Victime et bourreau, il affectionne sa mère d'un amour particulièrement malsain, dans des explosions de possessivité violentes qu'ilnos trouble et nous émeu.
L'arrivée de leur nouvelle voisine, institutrice en année sabatique, réservée mais patiente, apportera un soutient à Die. Malgré des débuts chaotiques, elle parviendra à prodiguer à Jesse l'attention dont il a besoin, devenant une figure de seconde mère.
C'est une histoire d'amour entre un fils et une mère, les sacrifices de l'une et la peur de l'abandon de l'autre. C'est une histoire qui touche tout le monde, don't on s'identifie à cette difficulté toujours d'exprimer ce genre de sentiments.
J'ai déjà adhérer au style de Dolan, et il m'a encore subjugué dans sa manière pop/poétique de filmer; Particulièrement, la scène ou l'écran s'élargie; d'applaudissement, la salle s'est extasiée. La musique encore, m'a pris au coeur, dans une BO parfaite (Wonderwall, Vivo per Lei, Born to Die, White Flag, sans oublier la fierté nationale : Céline Dion).
Je reprocherais sans doute que la fin nous est suggéré dès le début. On s'y attends, mais tous le processus pour arriver à l'évidence, est bouleversant.