Sacré Xavier, vexé comme un enfant de ne pas avoir "gagné" les palmes Cannoises!!
Bah oui mais faut faire mieux la prochaine fois!
J'ai adoré les acteurs, j'ai adoré la bande son, j'ai adoré la direction. C'est âpre et tendre, c'est violent, c'est parfois drôle. Et pourtant...
Tout au long du film j'ai eu l'impression d'écouter un album sublime, mais que le son était bloqué à un niveau juste suffisamment faible pour que l'on en profite jamais vraiment:
On regarde, on se dit que c'est pas mal. Et en même temps on pense à tout ce qu'on pourrait faire si on était pas là.
On voit le format 4/3 et cette famille se démener avec ses pathologies et ses névroses et on se dit que quand ça va aller mieux, ça va passer en 16/9 ème... Et ça ne loupe pas. Alors ça reste un joli moment, mais ZZZZZZZZZZZ!!!
On nous dit dès le départ que la maman à le droit de faire interner son fiston quand elle veut... Et tiens! Bah ça arrive dis donc, et juste après une belle ballade sur une jolie plage et un fast forward tout en flous et en images d'épinal sur le thème de : "Ah si mon enfant avait été normal, qu'elle eut été belle la vie!"
Et puis cette fin plus qu'étrange. Dangereuse à mon avis...
Ce jeune garçon, qui a des problèmes en effet, un sur-attachement à sa mère, et un terriblement instable, trompe la vigilance de ses gardiens et court vers une fenêtre, grand sourire aux lèvres, et on se doute bien qu'il n'y a, sur les perspectives d'avenir de ce bonhomme, que bien peu de soleil... Et le 16/9ème revient.
Et là je me dis: Xavier, what the what??? Alors, quand on est une mère et qu'on décide que son fils doit aller dans une institution fermée pour se protéger et le protéger, on est dans une petite chose fermée? C'est une mauvaise solution?
En revanche, se jeter par la fenêtre est le seul moyen de toucher à nouveau au bonheur?
Ou alors je n'ai vraiment pas compris. En tout cas je suis sorti de là très gêné et irrité,