Mommy de Xavier Dolan est sortis mercredi 8 octobre dans nos salles. Tous les médias ont parlés de ce film : télévision, presse, radio. A part si vous vivez dans une cabane au fond de la jungle, vous savez désormais qui est Xavier Dolan. Mais malgré ça, je ne me voyais pas ne pas parler de ce film, peut-être pour « ajouter ma pierre à l’édifice ». On suit donc dans ce film un trio : Steve, un adolescent atteint d’une maladie le rendant impulsif et violent, sa maman Diane et leur voisine Kyla. Ils vont envers et contre tous essayer de trouver le bonheur malgré leurs difficultés dans la vie.
Dans Mommy, Xavier Dolan est à l’apogée de son style. On y retrouve ses personnages si caractéristiques, ses images magnifiques, sa musique envoûtante. Et tout cela est poussé à la perfection, sans l’excès qui pouvait rendre ces précédents films agaçants par moments.
Tout d’abord, le travail sur l’image est impressionnant. Les cadrages, les échelles de plans, les couleurs sont toujours parfaitement adaptés aux situations et permettent au spectateur d’entrer dans la vie de ces personnages et d’être si facilement émus par ce qui leur arrive. Nombre de plans restent en tête après la séance tant ils sont frappants et si bien choisis. Je pense par exemple à Diane faisant un signe à Kyla au début du film depuis son sous-sol, à travers une fenêtre jaune de buée et de saleté mais laissant quand même une petite place à son visage, de sorte à montrer son enfermement par rapport au reste du monde mais néanmoins sa volonté de sortir de cette situation.
Suite et fin de la critique ici :
https://breakingmen.wordpress.com/2014/10/15/mommy-critique/