Ces gens qui nous touchent, ces instants qui nous échappent.
Il y a ces gens que vous croisez tous les jours et qui vous paraissent presque flous. Il y a ceux qui vous croisent hier, aujourd'hui, demain, et qui ne vous voient pas, ne vous verront jamais ; ceux aussi que vous aimeriez croiser moins, ceux que vous aimeriez croiser plus souvent.
Et puis il y a " Mommy " et ces gens que vous voudriez croiser tout le temps...
Quand ça ne va pas ou quand ça va très bien. Quand vous n'en pouvez plus ou que vous aimeriez parfois tirer un trait sur tant de choses. Quand la lumière n'est plus au fond du tunnel et que vous cherchez encore quelque chose dans l'obscurité à quoi vous accrocher ou quand elle est au contraire abondante, envahissante, le printemps naissant, et que vous ne pouvez la garder pour vous seul, souhaitez la partager avec l'un d'entre eux et vos plus chers.
Cela ne fait pas partie de l'histoire d'une mère de moins aimer son enfant, a-t-elle dit en substance. Quand vous êtes parent, cela coule de source. Quand vous êtes enfant, c'est ce que vous voyez souvent se déployer devant vous en étant attentif et épargné par le mauvais sort.
Et c'est là qu'on se rend compte aussi qu'en l'amour inconditionnel d'une mère ou d'un père pour son ou ses enfant(s), on tient là une des plus belles choses qui existent : l'infini.
Un film construit sur des instants vrais, forts, ralentis, déchirants, tendres, violents, sombres ou lumineux, mais toujours justes et rarement oubliables. La substance, ce sont des échanges magnifiques entre personnes elles aussi magnifiques.
Rare.
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