Classique de la comédie familiale hollywoodienne, Mon Beau-Père et Moi, malgré ses quelques grands moments comiques, aurait quand même pu être bien meilleur...
Les grands moments du film de Jay Roach se situent surtout au début de la pellicule selon moi, et notamment dans les présentations à sa famille du fameux Gaylord "Greg" Furnicker - Gaylord Focker de son nom VO, encore plus drôle car moins subtil... Greg s'avère évidemment être du genre poissard, et son beau-père agressif et parano à l'encontre des prétendants de sa fille, mais amoureux de son chat Laguigne (j'ai beaucoup aimé sa théorie sur les émotions faciles au sujet des chiens), a bien du mal à résister à ses réflexes d'espion de la CIA. Il contrôle sa famille de petite bourgeoisie typiquement américaine qui l'adule, tandis que l'infirmier passionné Greg aura bien du mal à se faire une place parmi tous ces ultra-libéraux, et notamment de la famille de sa belle-soeur, ne cessant de mettre les pieds dans le plat.
Evidemment, Robert de Niro et Ben Stiller, que je trouve ici très bons, font leur show ; mais c'est avant tout le comique de situation qui nous offre les meilleurs gags (mais parfois inégaux, à l'image de celui d'abord amusant de l'urne, suivi par le trop facile bouchon de champagne). A noter également le personnage de gendre idéal d'Owen Wilson, charpentier aussi énervant qu'amusant. Un bon point pour l'écriture des gags donc, même si le scénario finit franchement par s'essouffler au fur et à mesure que le film avance, jusque dans un dénouement presque ennuyeux...
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6,5/10