Nous sommes en 1993 et le colonel en retraite Raoul Duplan (Olivier Gourmet) est trouvé mort chez lui, une balle dans la poitrine. Une lettre anonyme pousse une jeune lieutenant (Cécile de France) à se replonger dans le trouble de la guerre d’Algérie et précisément à s'intéresser au destin funeste d’un jeune officier juriste (Robinson Stévenin). Produit par Costa-Gavras qui a en co-signé le scénario, Mon Colonel est un film engagé, décidant de parler frontalement de la torture en Algérie. Une œuvre documentée et courageuse avec, comme bémol, une structure téléphonée (les incessants va et vient mécaniques entre le présent et le passé).