Un couple de bourgeois, vierges, découvrent qu’ils sont frères et sœurs juste avant de consommer leur mariage mais décident de rester chastes tout en étant mariés. L’action se déroule au début du 20ème siècle.
Cette comédie polissonne italienne, pure critique de la bourgeoisie, est absolument torride, d’un érotisme rarement atteint.
Eugenia, jouée par Laura Antonelli, rencontrera tout d’abord un Baron parisien joué par Jean Rochefort, cliché du français qui ne pense qu’au sexe et à coucher avec des femmes mariées. A partir de cet instant c’est le déclic, et la température va monter progressivement, qui se montre timide au début et explosera à la fin.
Laura Antonelli nous fera découvrir sa beauté, ses formes, sa plastique magnifique coincée dans ses corsets. On retiendra la scène où elle succombera aux charmes de son chauffeur, dont l’odeur lui titille l’entrejambe. On en perd pas une miette.
Ces scènes sexy sont agrémentées de bruits de battements de cœur, ce qui accompagne à la perfection ces moments terriblement sensuels.
Enfin apothéose, Eugenia finira par goûter la chair féminine. On en a pour notre argent.
J’ai particulièrement aimé les décors et les costumes (qu’ils soient sexy ou non). C’est beau.
Le tout est agrémenté de situations burlesques sans être vulgaires ou lourdingues. C’est l’humour à l’italienne comme je l’aime. C’est mignon et léger.
Le jeu, très théâtral, est un régal.