A feu et à sang.

C’est l’histoire d’un groupe de lycéens tyranniques, sans limite semble-t-il dans l’expression de leur violence, adeptes de réseaux sociaux, qui vont, une nuit, alors qu’ils dépouillent un vieux monsieur, se retrouver à kidnapper une « créature » avide de chair humaine qui a été renversée par une voiture. Brutaux et violents avec les humains, il n’y a pas de raisons qu’ils ne le soient pas avec cette « créature ». Soucis, celle-ci a une sœur et cette dernière va se mettre à sa recherche, semant la mort sur son passage.

Un film d’horreur taïwanais assez original et garanti sans jumpscares moisis qui produit son petit effet. Certaines scènes valent vraiment le coup d’œil (Celle du bus, entre autres). Un film dans lequel les monstres ne sont pas ceux que l’on croit. Les ados sont vraiment extrêmes, certains sont vraiment flippants et je n’aimerais pas en croiser certains dans la rue seul en pleine nuit. Il y a du sang, beaucoup, un peu d’humour aussi. Les choix musicaux sont assez audacieux et surprenants (notamment pour la scène du bus, avec une reprise d’un standard, comme on dit, assez swag).

Giddens Ko a réussi à rendre les deux « créatures » émouvantes, ce qui a attendri mon petit cœur de guimauve. Un film tout de même un poil trop long, qui en souffre un peu par moments, mais rien de rédhibitoire. Une excellente surprise en tout cas qui, si vous entrez dans le délire, vous fera passer un « bon » moment.