On a vraisemblablement affaire ici à une histoire d'amour entière, pleine et qui s'épanouit et se fane sous nos yeux éblouis.
D'abord il y a l’atmosphère, le style, les plans serrés et la lumière qui coule sur les acteurs comme pour mieux souligner leur justesse.
Emmanuelle Bercot, magistrale, tour à tour tourmentée, tourmentant. Le film creuse la relation jusqu'à n'en laisser que le plus âpre, le plus vif et aussi le plus sincère.
D'abord l'amour, le beau, l'idyllique, et on descend furtivement au même rythme que la caméra accélère, se resserre et se tord vers le grave et le bouleversement.
Cassel laisse entrevoir le meilleur de lui, dans un tourbillon de cris, de larmes, et de douleur.
Non content de bouleverser, il fait réfléchir sur la façon d'aimer, de vivre l'amour et d'en dépendre.