Je suis là, devant une page blanche, avec tout l’envie du monde d’exprimer ce que j’ai ressenti devant Mon Roi. Mais impossible de sortir quoi que ce soit! Après ce film, je ne sais pas trop comment j’me sens, on a peine le temps de se dire « Mais merde! je veux connaitre une histoire d’amour comme celle la » que l’on regrette déjà de l’avoir pensé. En effet, cet amour passionnel entre Tonio et Giorgio m’a fait vibrer, ils s’aiment tout les deux, n’arrivent pas à se défaire l’un de l’autre mais pourtant ne réussissent pas à se rendre heureux. J’ai adoré, admiré, contemplé la fabuleuse Emmanuelle Bercot, qui joue superbement bien, avec une sincérité qui me faisait frissonner à chaque scène. Vincent Cassel, lui, joue l’homme dur mais éperdument amoureux, ce qui « passe crème ». Les scènes n’ont pas besoin d’être parlante pour nous parler. Maïwen joue sur les plans silencieux et… j’adore le concept!! Les plans de nu sont d’une pureté magnifiques, du plan de Tonio sous la douche au centre de rééducation à celui de Tonio et Giorgio se donnant l’un l’autre. Maïwen nous donne des petites pépites de vie, on voit bien le travaille acharné des acteurs pour avoir une rendue aussi beau. Le cinéma de Maïwen c’est deux caméras, de l’impro, cadré mais de l’impro quand même, et de la bienveillance ! Ce qui donne un rendu surprenant. je crois que je vais m’arrêter la, me retirer en vous laissant juger de vous même.