Mon Roi.. Mon Roi c'est un film subjectif. Un film qui sera vu comme juste une histoire d'amour compliquée par certains, et comme le récit d'une véritable torture pour d'autres.
Le torture d'aimer un homme comme ça et de ne pouvoir s'en défaire. La torture d'être sous l'emprise de quelqu'un, d'être prêt à tout pour croire à ses mensonges, de penser se libérer et de rechuter au moindre sourire, au moindre mot d'amour. Le Roi des connards oui, mais surtout le Roi des illusionnistes, des manipulateurs, et des menteurs.
Le Roi qui pose ses conditions comme s'il accordait des privilèges "je vais déménager, ça sera plus simple pour toi". Le Roi qui a toujours raison, qui souffre toujours plus "non je ne t'ai pas trompé, je suis malade j'ai besoin d'une thérapie, je souffre plus que toi". Le Roi omniprésent, le Roi tout-puissant, le Roi en colère, le Roi destructeur et enfin le Roi dédaigneux, le Roi ignorant.
Et à côté de ça, la groupie, la femme, la mère, la servante, le lapin devant les phares, l'oiseau blessé qui essaie de s'envoler mais qui se laisse toujours séduire, qui sera toujours sensible à son Roi.
Sur la fin, les avis divergent: elle l'aime toujours bien sur, mais a-t-elle finalement échappé à son emprise? Ou un seul mot de lui la renverra-t-il dans ses bras?
Je penche pour la seconde option, car le Roi est toujours là, et ce qu'il veut, le Roi l'obtient.
Les pervers narcissiques n'existent pas, mais les Rois, oui.