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Monos : un récit initiatique sur l'ambivalence des rapports entre l'individuel et le collectif

Après la longue attente de la réouverture des salles de cinéma Françaises, est sorti ce Lundi 22 Mars « Monos » du réalisateur Colombien Alejandro Landes. Si la synopsie dépeins la prise d’une otage américaine par un groupe « d’enfant-soldats » induisant à la première lecture un récit politique, le spectateur se retrouve d’avantage confronté à une expérience sensoriel ou les regard et les sons ont le rôle principal.
Durant le visionnage le spectateur assiste à l’évolution d’un groupe de très jeune rebelle dont la condition converge entre rapport de force, intégration et discipline rappelant d’avantage la condition animal qu’une organisation para-militaire . En effet si la préface semble introduire un récit dont l’aspect disciplinaire et militaire est centrale, ce n’est que pour mieux s’en affranchir lors de la 2nd partie du film.
De pars sa volonté d’émancipation des genres, qu’il soit cinématographique ou sexuel, le réalisateur construit le personnage de Rambo dont les caractéristiques androgyne juxtaposer au prénom masculin rendent volontairement difficile la catégorisation sexuel. Ainsi se construit un visionnage ambigu ou la prise de position du spectateur oscille, tout au long du film, entre dégoûts, incompréhension et empathie. A l’image d’une pars de personnages dont l’esprit converge de la discipline militaire à la bestialité et d’autre pars, du paysage passant, ainsi, de l’altitude à l’oppression si caractéristique des forêts équatoriales.

Enfin, est dressé le portrait d’une adolescence complexe ou l’esprit ne cesse de se tourmenter entre désir de liberté, stabilité et solitude. En effet les jeunes soldats semble ne former , qu’une seule entité stoïque dont les membres ne sont que la continuité de leurs armes,cette entité déjà fragile se morcelle à la suite du récit au travers des conflits internes des personnages, de la prise de responsabilité et de l’absence de repères, problématique inhérente à l’adolescence même.
C’est donc par le biais de l’antinomie des paysages illustrant l’esprit versatile des protagonistes que le cinéaste présente un récit initiatique sur la construction de soit même au travers des autres.

LaurineAmilhat
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le 25 juin 2020

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Laurine Amilhat

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