Girault sans De Funès ?
L'oeuvre de Jean Girault, exclusivement sacrifiée à la comédie sur les planches ou sur les écrans, n'est pas des moins nuancées sur le plan qualitatif. Ici, on se trouve "en milieu de gamme". Tout...
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Bonneval (P.Mondy) reçoit dans sa (très) grande maison son PDG et des directeurs concurrents. Dans le même temps, sa femme avocate (J.Maillan) accepte de loger un type (C.Rich) qui se dit "l'étrangleur de la pleine lune", recherché dans le secteur. Initiative irrationnelle qui est comme le péché originel de la comédie de Jean Girault, laquelle, de toute façon, se prépare à accumuler les stupidités.
Le réalisateur et son co-scénariste attitré Jacques Vilfrid ont imaginé un vaudeville grossier, c'est-à-dire dont les incidents sont poussifs, la mécanique si artificielle que les quiproquos engendrés sont primaires et, par conséquent, sans aucun pouvoir comique. C'est très mal écrit, mais qu'attendre d'autre de la part des auteurs, déjà bien connus pour leur laborieuse médiocrité. Leur comédie courent deux lièvres à la fois: la promotion recherchée par des impétrants auprès de leur PDG concupiscent et pas futé (Galabru) et la présence d'un tueur qui rôde.
Pierre Mondy, rôle central, fait ce qu'il peut pour prendre les allures agitées et les exaspération d'un Louis de Funès à qui le sujet aurait sans doute pu être proposé. Cependant, la propriété des Bonneval, mise sans dessus-dessous, stigmatise surtout ce que les personnages et les situations ont de superficiel.
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le 14 oct. 2024
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