un très beau road-movie existentiel, qui souffre hélas d'une mise en scène mollassonne
Alexander Payne (The Descendants - 2012) réalise avec Monsieur Schmidt (2003) un très beau road-movie existentiel, qui souffre hélas d'une mise en scène mollassonne. Mais cela ne nous empêche pas de profiter comme il se doit d'un Jack Nicholson en très grande forme et qui magnifie ce drame humain. Librement adapté du roman éponyme de Louis Begley, le film traite de différents thèmes tels la retraite, la mort, la solitude ou encore la vieillesse. On y découvre comment un homme de 66 ans doit réapprendre à vivre suite au décès de sa femme, ajoutez à cela la perte de repères suite à sa retraite fraîchement acquise. S'ensuit alors une idée saugrenue, entretenir une correspondance épistolaire avec un petit Tanzanien qu'il parraine pour une vingtaine de dollars par mois, ce dernier deviendra alors son plus fidèle confident. A la fois drôle, émouvant et touchant, Alexander Payne est parvenu à nous offrir une toute autre image de Jack Nicholson, loin de ses rôles habituels de doux-dingues, ce qui lui vaudra d'ailleurs (ainsi qu'à Kathy Bates) une nomination aux Oscars.
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