Le bon, la brute et les gluants
Au fur et à mesure des années la réputation de Pixar décline, pire : elle se Disney-ise...
L'énergie et l'inventivité qui faisaient la réputation de la compagnie donne l'impression de s'être orientée sur l'envie de développer l'aspect financier de son activité en capitalisant sur d'anciens succès de la firme (cars, monstres et Cie, Némo) ou en développant des fables mièvres déjà mises en image des dizaines de fois par l'empire aux grandes oreilles (Rebelle).
Pour être honnête, Pixar reste une entreprise et la solvabilité de cette dernière reste un point non négligeable pour assurer son développement...mais à quel prix ?
Alors que Dreamworks gagne des galons dans le domaine (voir les Croods), Pixar nous sort une préquelle de Monstres et Cie (intitulé proprement : Monstres Academy). On y suit la plupart des personnages du film original lors de leurs années d'études avant de rentrer à la Monsters Inc.
Monstres Academy est un formidable film, très rythmé et ponctué d'éclairs de génie, que ce soit au niveau de certains gags ou effets de mise en scène.
Mais voila, si nous jouons le jeu facile de la comparaison, le film va avoir du mal à se positionner.La faute à des enjeux bien trop prévisibles et des ressorts dramatiques surfaits.
Bien qu'étant un film de bonne facture il manque une âme à Monstres Academy...une qualité oubliée depuis que Pixar à signé avec Disney, coïncidence ?