Revenu sur le devant de la scéne avec Toy Story 2, Pixar retente le coup de la nouveauté avec Monstres & Cie. Alors, la légére déception de 1001 Pattes sera t’elle de retour ?
Pas du tout. La réponse se doit d’être claire autant que le film, dés son intro, nous replonge avec joie dans l’univers de Pixar. Bob et Sulli sont amis de longues dates et travaillent tous deux à Monstres & Cie, entreprise qui fournit l’énergie à toute la ville de Monstropolis. Cette énergie, c’est le cri de terreur d’enfants effrayés par ces monstres sortis de leurs placards. Jusqu’au jour où une petite fille franchie la porte et débarque à Monstropolis alors qu’un complot semble être mené par Leon, un monstre parmi les monstres…
Là où 1001 Pattes échouait à rendre ses personnages vraiment attachant, Monstres & Cie y parvient en seulement quelques minutes. Le gentil Sulli (même s’il est un maître de la terreur) accompagné de son fidéle ami brusque, mais au coeur tendre, c’est un duo connu mais qui fonctionne toujours trés bien. Ici, le timing comique est parfaitement géré et prend la place de l’émotion juste quand il le faut. De plus, les références se succéde, aussi bien aux oeuvres précédentes (et suivantes !) du studio, qu’a l’inoubliable Ray Harryhausen, forcément inspiration du studio pour ce film.
Dôté d’un animation au poil (la fourrure de Sulli est impressionnante !), fluide, et qui préfigure les projets futurs du studio, le film reste au jour d’aujourd’hui un des meilleurs de Pixar. Le personnage de la petite fille, affectueusement nommé Bouh, est adorable (je veux la même à la maison !) et rajoute forcément une grosse dose d’affection pour ce Monstres et Cie. Un film à voir absolument dont le prequel sorti bien des années vaut aussi le coup d'oeil…