Errol Flynn revient à ses moutons

Errol Flynn a de beaux restes, un beau troupeau de moutons, et le film ne manque pas d'un certain rythme, mais trop dommageable est son épouvantable fin. Et encore, s'il n'y avait que ça : les scènes filmées devant des écrans, ça se voit un peu trop! Quand c'est un paysage idyllique qui se déploie devant les amoureux, passe encore, mais quand on se farcit des acteurs sur machine d'entraînement de rodéo devant un écran montrant du bétail, avec des différences de texture donnant l'impression de deux décennies différentes à l'écran, c'est un peu lourd. En noir et blanc on serait passé à côté du bleu du costume d'Errol Flynn, mais j'imagine que les acteurs et les écrans auraient mieux cohabité!

Reste que c'est une histoire d'Haycox (est-il besoin de rappeler à quel point il fut grand?), avec un scénario de Borden Chase, et que ce n'est pas possible de massacrer ça entièrement, alors on passe quand même un bon moment.