Silence, so loud...

Pour parer à une crise énergétique massive, des scientifiques ont réussi à trouver un autre carburant, l'hélium 3, énergie résultant du rayonnement solaire, que l'on trouve seulement sur... la face cachée de la Lune. La société Lunar décide donc d'envoyer un homme sur ses bases, à raison d'un tous les trois ans. Autant dire que le personnage principal, qui est à deux semaines de la fin de son calvaire (surtout psychologique) n'a qu'une envie, c'est de se barrer, peu importe comment. Mais les événements prennent une tournure particulière quand il retourne voir les lieux où son Rover s'est accidenté.

Ce qui est prégnant, dans ce film, c'est sa capacité à nous renvoyer à d'autres oeuvres (pas forcément des films) qui ont été faites avant ou après (ouais, je me suis rendu compte que ce film datait de 2009 et que ça allait corroborer toutes mes références). Genre le clip de Hollow d'Alice in Chains, où un mec dans une station spatiale pète une durite parce qu'il est seul. Ou encore Apollo 18, dans une moindre mesure. Ouais, je sais, j'ai dit qu'il était nul mais on retrouve des similarités, genre cette obsession pour ce qu'il y a sur la face cachée de la Lune. Ou encore le livre 172H sur la Lune.

La référence à 2001, L'Odyssée de l'Espace, est tellement présente que tout nous y renvoie. Du robot-assistant aux couleurs froides du vaisseau, des sarcophages, mais aussi la manière dont ils sont finalement utilisés. Je vous le cache pas, c'est la première chose qui m'est venue à l'esprit en lançant le film. C'est un peu futuriste mais pas trop (moins que Kubrick) et moins fucked up.

Ce film est très bon. Très très bon même. Et c'est rare de voir des films sur l'espace qui le soient du début à la fin. Bon, il a quelques faiblesses (vraiment pas beaucoup). Ce qu est bien, c'est que ce film comble ses propres faiblesses et ses propres incohérences. Qui n'en sont plus vraiment, donc.